Le climat des affaires en Algérie est assaini et favorable
Reçu au forum de nos confrères du journal «El Wassat», l’ambassadeur de Turquie en Algérie a jugé que le climat de l’environnement économique est favorable à des investissements et que le «climat des affaires est assaini». L‘Algérie étant le premier partenaire africain de la Turquie, Son Excellence, Monsieur l’ambassadeur, a réitéré la position de son gouvernement pour développer encore davantage les relations qui unissent les deux pays dans tous les domaines.
Pour Son Excellence, Monsieur l’ambassadeur, le raffermissement des liens économiques entre nos deux pays s’explique par une histoire commune sans ambages et depuis quelques années, par un climat des affaires apte à mieux capter les IDE (investissements directs étrangers).
L'Algérie est le premier partenaire africain de la Turquie et les échanges entre les deux pays s'élèvent à 3,5 milliards de dollars. Un montant que la Turquie voudrait élever à 10 milliards de dollars dans les prochaines années, selon l’invité de ce forum. Dans ce cadre, près de 1 000 entreprises turques, employant plus de 28 000 personnes, sont présentes en Algérie.
Les efforts de la Turquie pour porter les échanges commerciaux entre ces deux pays à un niveau supérieur est un objectif qui a été assigné à l’ambassadeur.
Pour ce représentant diplomatique, la présence turque va aller en crescendo. En effet, en termes de représentativité économique, la Turquie occupe la deuxième place en nombre d’entreprises qui opèrent en Algérie, et la 7e en termes d’échanges commerciaux.
S’agissant de la règle 49/51, M. Mohamet Poroy estime que celle-ci ne nuit en rien en la volonté d’investisseurs turcs. Il en veut pour preuve, le méga-complexe de textile de Relizane, et le dernier accord entre la Sonatrach et des entreprises turques.
Son Excellence, Monsieur l’ambassadeur, a affirmé aussi que les échanges entre nos deux pays ne peuvent que s’accroître, de par la stabilité économique de l’Algérie et de son aura en Afrique, ainsi que de par sa stabilité sécuritaire. Pour lui, l’Algérie est une île de stabilité politique et économique en Méditerranée et en Afrique, et offre d'importantes et diverses opportunités d'investissement, soulignant que «les entreprises et hommes d'affaires turcs doivent y développer leurs activités.
La politique économique turque en Algérie ne souffre d’aucune ambigüité. En effet, la Turquie veut, de par ses efforts économiques en Algérie, présenter une vitrine de son savoir- faire, et par la même, pénétrer le marché africain pour concurrencer l’ogre économique
chinois. Aussi, les secteurs de l'agriculture, du tourisme, des énergies renouvelables, des travaux publics et de l'habitat, en Algérie, constituent d'importantes opportunités d'investissement pour les entreprises turques, a estimé M. Poroy, pour qui, le temps est venu de concrétiser sur le terrain les accords et la volonté commune des deux pays de promouvoir leur coopération, notamment dans le domaine économique.
Son Excellence, Monsieur l’ambassadeur, a souligné que l'Algérie garantit et protège les investissements étrangers, et les hommes d'affaires turcs sont appelés à mettre à profit cette occasion pour bénéficier des différentes mesures incitatives offertes aux investisseurs par notre pays.
Pour sa part, M. Poroy a affirmé que son pays conscient des enjeux est prêt à alléger les procédures d’obtention des visas pour les entrepreneurs algériens qui veulent investir dans son pays.